La fille du Démon

Lorsque j'enlève ma main par réflexe, je la retends presque aussi vite que je l'ai enlevé. Je suis habituée à sentir la souffrance des êtres autour de moi. C'est une de mes capacités psychiques si je puis dire. Je me laisse envahir par le flot d'émotions qui le submergent. C'est vraiment étonnant, il est comme Divina, il ressent vraiment les émotions comme n'importe quel être vivant.

Viens, dis-je en l'attrapant pour le poser sur mon épaule couverte simplement par la cape de ténèbres qu'Obra m'a fabriqué.

On va leur botter le cul à ces gros enfoirés.

Je relève ma poêle dans ma main droite. Je respire calmement, repensant aux cours d'arts martiaux que m'a enseigné Maman mais aussi aux ruses. Même une fille peut faire la tête au carré à un mec. Je repense au combat entre elle et Papa dans la chambre : il s'était pris une bonne baigne dans la gueule, distrait l'espace d'une seconde par les atouts féminins de maman. Ça tombe bien j'en ai aussi, je suis loin d'être moche.

J'avance précautionneusement, usant de l'effet miroir de la poêle pour vérifier les angles ou du petit robot lorsque je ne peux pas voir.

*J'espère que je n'aurais pas à l'invoquer... Je peux me débrouiller toute seule. Ça va être un carnage si je l'appelle lui...*

[Je vais prudemment ignoré la fin de ta dernière phrase
Sinon, je pense que tu aurais oublié dans dans la salle des contrôles ^^]

Tu suis le chemin que te montre obras, le robot sur tes épaules vérifiant avec toi, les différents coin de couloirs.

celui ci te mène à la fameuse carte qu'il avait trouvé.

Enfin une carte ... littéralement une planisphère !
des dizaines de tranche du vaisseau représentant les différents étages.
Inutile de demander à Obras pourquoi il ne te conduit pas immédiatement à la salle des contrôle s'il a du être confronté à ça.


Des centaines de légende se déroulent sous les différentes cartes.
Même si tu parviens par hasard à trouver la salle de controle parmi tout ces plan il te serait bien difficile de trouver ton chemin.

Au cri d'Obra je fais un bond, j'aide le robot pour qu'il essaye d'arrêter ce qu'il se passe dans la salle. C'était un piège putain ! Lorsque tout s'arrête et que je vois le corps de l'assassin des ombres au sol et fumant, je cours jusqu'à lui, les larmes coulant déjà sur le visage. Je me fous de me prendre la foudre, je veux l'aider. Je touche le démon dont les yeux sont fermés.

Obra réponds je t'en supplie !...

Le corps reste silencieux ce qui me fait penser le pire pourtant je ressens sa psyché faible mais elle est là.

Je suis désolée Obra... Je ne savais pas... Je...

Tout... bie... murmure t-il dans un souffle. Om..br...

Oui vas te reposer...

Ma main se pose sur son front et son corps disparaît en cendres, le renvoyant dans sa très chère grotte. Il reprendra des forces là bas... Je me redresse.

Je suis toute seule maintenant. Qu'est-ce que c'est que cette cité horrible ! Staft a créé ça ? Un endroit où on fait du mal aux gens inconnus ?! Ou est-ce un coup des contrebandiers ? Si c'est le cas ça veut dire qu'ils me suivent depuis le début à la caméra. J'en cherche une que je trouve facilement, je lui fais un gros doigt d'honneur.

Je serre les dents. Je ne voulais pas en arriver là. Ça remet en question toutes mes idées comme quoi je sais me débrouiller seule, mais je ne peux pas supporter qu'on fasse plus de mal à mes amis qui m'aident.

Je me concentre en fermant les yeux, cette invocation est plus longue car le démon est extrêmement puissant. Toujours agenouillée où se trouvait Obra, je prie intérieurement pour qu'il réponde à mon appel. J'ouvre les yeux quand le cercle de feu et l'étoile apparaissent tous les deux, brûlant le sol. Ce cercle, ce qu'il libère. C'est le démon le plus puissant et intelligent que je connaisse :

Papa... Soufflé-je en levant des yeux encore larmoyants sur lui.

Son aura démoniaque se fait sentir immédiatement, couvert de son armure technologique, il regarde autour de lui avant de me regarder.

C'est la cité de Staft... Il voulait me faire visiter mais on s'est séparé et... il y a des contrebandiers à l'intérieur... Ils ont essayé de me kidnapper et puis ils ont essayé de tuer Obra, ils l'ont électrocuté je...

Je vais ré éclater en sanglots mais la douleur mordante d'une gifle qui s'écrase sur ma joue m'en empêche.

Un Khalien ne pleure pas. Si tu pleures, tu montres à tes ennemis que tu es faible. Obra se remettra si tu l'as renvoyé. C'est ça commander des troupes en temps de guerre, tu perds des hommes.

Je hoche la tête soudain revigorée, sentant sa psyché vibrer de douleur à ces mots.

Tu sais où est Staft ?

Dans la salle de contrôle... Je connais le chemin et lui aussi, dis-je en montrant le robot.

Allons-y, marche devant je te suis, dit-il en se rendant invisible.

Pourquoi moi devant ? Dis-je craintive soudain.

C'est un bon entraînement si tu veux voyager, répond t-il joueur.

Mais je veux rentrer ça ne m'amuse plus !!

Tu as choisi de me désobéir avec Staft, tu vas en assumer les conséquences. Avance j'arrive.

Je me relève légèrement pantelante vérifiant qu'il n'est pas là pour murmure au petit robot :

Il m'énerve bon sang...

J'ai entendu.

Quoi ! Mais tu étais parti !

J'ai fait le tour du vaisseau, il y a des prisonniers, j'ai laissé un clone pour surveiller que les contrebandiers n'en tuent pas d'autres. Allez avance !

Je fais un pas devant moi puis un nouveau avant de reprendre ma marche après avoir essuyé mes larmes.

Je sais déjà qui vous êtes, Artisan, tranché-je. Et vous savez déjà qui nous sommes visiblement, notamment qui je suis. C'est vous qui avez fait du mal à Obra n'est-ce pas?

Mon père m'a parlé de lui dans ses aventures, c'est aussi le créateur de Staft en quelque sorte.

Tu n'es qu'illusion, tu es dans une pièce, lance mon père entre ses dents sans sortir de son camouflage d'invisibilité.

Pas une illusion
Une projection.
Un hologramme que projecteur du plafond diffuse dans la pièce, permettant à l'Artisans de mimer des geste et de parlé comme s'il était réellement là.

Le visage ne perd pas pour autant son sourire et se concentre donc sur Nyhall.


Un grognement se fait entendre derrière vous.


Vers le fond de la pièce, vous pouvez distinguer une sorte de siège sur lequel est attaché une silhouette familière :
Staft Forest.

Je suis actuellement attaché, par plusieurs sangles métalliques.
Je grimace de douleur, le corps parcourue d'arcs électriques.
ma tête est encastré dans le siège, ce qui ne présage rien de bon.
Les yeux fermées, incapable de prononcer un mot,
je ne devine les autres que part leur voix.


Dtelf intervient avant que vous ne fassiez un geste pour le délivrer.

" Je vous déconseille de l'approcher, où les mines EMP que j'ai placé sur son siège pourraient s'activer ... "


Il revient vers toi avec ce sourire toujours au lèvre.
" Alors, Nyhall ... comment se passe ta visite sur mon vaisseau ?
Je suis désolé que l'un de mes homme se soit comporter un peu brutalement avec toi ...

Il faut dire que sitôt que tu avais indiqué ton rang, dans l'ascenseur pour accéder à l'extérieur, mes hommes se sont un peu méfier de toi...

Je désolé pour cette rencontre violente ..."

" Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je contrôle déjà une bonne partie du système ...
Entre les caméras, les vérifications de bonbonnes de gaz .. et plus récemment l'intensification des lumières, au point de les faire surcharger ...

Si vous me ramenez ma pièce je serais un peu plus conciliant ... "

Un nouveau grognement provient de mon siège,
il a m'a foutue une décharge plus forte, le salaud.


@Gabriel :
Pendant que tu inspectes la pièce.
Une main se pose sur toi et vous disparaissez

Tu réapparais au plafond du grand jardin.
Là où tout le monde est fait prisonniers.

Tu aperçois ton adversaire : il porte un œil rouge mécanique, et un cache-oeil.
Son corps et son visage semble être en partie brûler récemment.

L'un de ses bras d'un aspect mécanique suinte en permanence un brouillard givrant.

Et surtout.
Dans son autre main, il tient un sceptre que tu connais bien : le Gant de l'Espace.


Tu sens aussitôt un puissant étau d'un force colossale se refermer sur ton corps, et t’entraîne dans une chute qui te risque d'être fatal.


En bas, ton clone subit également les effets de cette poigne.
Impossible d'avoir un secourt de sa part.


@ Nyhall :


" Bien, Bien bien ... nous sommes seuls, à présent.
Dis moi, Nyhall ... veux tu savoir pourquoi ton père ne veut pas que tu sortes ?  "

@ Gabriel.
Tes tirs traversent son corps sans véritablement l'atteindre.
Elle dissipe aussitôt le mirage qu'il avait mis en place grâce au gel de son gant.


En parlant de gel ...
Tu observes un trait de fumée qui s’approche de toi avant de finalement te contourner.
Il est discontinu, se déplaçant dans toutes les directions.

T'encerclant.

Tu sent rapidement que la température chute autour de toi.
Déjà tu voit de la vapeur sortir de ta bouche.
Déjà tu vois du gel générer sur ton armure.

Tu devines qu'en restant trop longtemps dans ce nuage, ton armure risque de totalement gelé malgré ta chaleur corporel.

Beaucoup trop lent pour toi c'est sûr, mais il se téléporte sans cesse et de manière totalement imprévisible.


@Nyhall
Il te sourie à la fois désolé et ravie de ta réaction.
" Ma pauvre petite ... ton père ne t'a vraiment rien dit alors ... "

Le robot s'approche des panneau de contrôle...